1. |
Sang divin
03:47
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M'as-tu vu dépourvu
Face aux sentiments accrus
Chaque baiser reçu
Était bien plus qu'attendu
Il y en a mille et une rancunes
Autant d'idées reçues
Cela m'enivre plus qu'aucune
Autre des vies vécues
Au détour des lumières
De tous nos astres déchus
Aux régions sublunaires
Ce bas-monde semble perdu
Les mortels, les immortels
Prennent part au sacrifice
Emotionnel ou corporel
Ce ne sera que justice
Donne-moi ton cœur, ainsi que tous tes membres
De ta chaleur, j'm'en repais sans attendre
Donne-moi tes os, aussi ta chair et ton sang dans mon verre
Plus que ton âme, cet amalgame sera digne de me plaire
M'as-tu vu écorché
A chaque coup qu'tu as donné
J'me suis pas fait prier
Effrontément, j'ai encaissé
Il y en a mille et une bavures
Dans nos yeux étoilés
De l'envoutante sphère azur
A nos viles pensées
Donne-moi ton cœur, ainsi que tous tes membres
De ta chaleur, j'm'en repais sans attendre
Donne-moi tes os, aussi ta chair et ton sang dans mon verre
Plus que ton âme, cet amalgame sera digne de me plaire
Divine essence parfaite
Comme une naissance de l'être
Vierge de fragilité
D'un culte torturé
Divine essence parfaite
Comme une naissance de l'être
Vierge de fragilité
D'un culte torturé
Donne-moi ton cœur, ainsi que tous tes membres
De ta chaleur, j'm'en repais sans attendre
Donne-moi tes os, aussi ta chair et ton sang dans mon verre
Plus que ton âme, cet amalgame sera digne de me plaire
D'un sang divin, l'être divin ne l'sera pas en vain
L'être divin, d'un sang divin, ne l'sera pas en vain
Hier, ce jour, jusqu'à demain
Ton écho, je deviens
Hier, toujours, jusqu'à la fin
D'un sang divin
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2. |
Ma jolie petite A
04:33
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Je ne connais pas ton nom
Mais je sens ta présence
À chaque problème de fond
Tu m'envoies ta relance
Du matin au soir, comme une idée vidée d'espoir
Et je t'entends chuchoter, à chaque déboire
Que tu es fière d'être à moi
Ma petite anxiété
Blottie dans mes bras
Comme mon nouveau-né
Augmentant ton emprise
Figeant ma matière grise
Je ne peux plus rien faire sans toi
Sous peine de redevenir moi
Ma volonté se brise
Dans ma cellule de crise
J'en viens à souhaiter que tu restes à moi
Ma jolie petite A
Ma jolie petite A
Ma jolie petite A
Ma jolie petite A
J'ai perdu la raison
Depuis je suis en trans
Sans issue à l'horizon
Tu renvoies mon reflet
Quand je cherche le coupable, une vérité plus qu'implacable
Je devrais m'échapper mais j'en suis incapable
Car je suis prisonnier de toi
Ma petite anxiété
Accroché à tes bras
Comme ton esclave avoué
Augmentant ton emprise
Figeant ma matière grise
Je ne peux plus rien faire sans toi
Sous peine de redevenir moi
Ma volonté se brise
Dans ma cellule de crise
J'en viens à souhaiter que tu restes à moi
Ma jolie petite A
Ma jolie petite A
Ma jolie petite A
Ma jolie petite A
J'aimerai te partager
Mais il n'y a personne autour
À qui je peux te présenter
Pour les gens qui m'entourent, tu n'existes pas
Un mythe de plus auquel je crois
C'est surement un mauvais tour dicté par ta voix
Que je n'écoute pas tout le temps
Ma petite anxiété
Cachée au fond de moi
Ta place est toute trouvée
Augmentant ton emprise
Figeant ma matière grise
Je ne peux plus rien faire sans toi
Sous peine de redevenir moi
Ma volonté se brise
J'ai vraiment lâché prise
J'en viens à souhaiter que tu ne me quittes pas
Ma jolie petite A
Ma jolie petite A
Ma jolie petite A
Ma jolie petite A
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3. |
Dernier jour
05:05
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Equilibre qui s'abime
D'une vie remplie de zéro
Cumul de journées maladives
Au cul des chiens, que c'est beau
Regardez-moi comme j'ai tort
Contemplez ma tour de remords
1,2,3 dans les bois
Jusqu'à 6, nos abysses
Mais à 12, il y a les coups
Les coups de boules
Les coups de tout
Imagine quelques secondes
Qu'en bon à rien je me ronge
De l'intérieur l'écho m'ignore
Aux yeux de qui, je vaux de l'Or
Sur ma peau, un dessin
Sur mes os, presque rien
Que reste-t-il de ces lignes
Lettre charnelle anonyme
Fredonnant chaque jour ma fin
Avec des notes de satins
Consumé de l'intérieur
J'ai résisté, mais j'ai eu peur
Sur le bitume j'ai rampé
Les chapeaux de roues je les ai bouffés
Viens m'arracher jusqu'à la tête
Participons un peu à la fête
Si on disait que j'étais mort
Si on mentait que je suis fort
Eclate la sphère de ma colère
Un grain de sable dans l'univers
Laissez-moi dormir un peu, je m'épuise
Ne m'en voulez pas, même un peu, si je m'éclipse.
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4. |
Sois mon crève-cœur
05:26
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Vois mes larmes comme des armes
Qui ne te tueront qu'une fois
Ce n'est pas ce que tu crois
Qui compte ici pour moi
Dans ce coffre qui réchauffe
Toutes mes peurs, tous mes doutes
L'important si tu m'écoutes
C'est d'en finir quoi qu'il en coûte
C'est d'en finir quoi qu'il en coûte
Sois mon crève-cœur
Ne mâche pas tes mots
Sois mon crève-cœur
Donne-moi des coups de couteaux
Sois mon malheur
Fais-moi tomber de haut
Que je ne puisse pas me relever
Ni même espérer
Sois mon crève-cœur
Ne mâche pas tes mots
Sois mon crève-cœur
Donne-moi des coups de couteaux
Sois mon malheur
Fais-moi tomber de haut
Que je ne puisse pas me relever
Ni même espérer
Si mon sang coule à flot
En dehors de mes veines
C'est que mon cœur est en peine
Que la charité est vaine
Cette enveloppe qui est mon corps
Ressent-elle des remords
Moi j'en veux bien plus encore
Pour mériter enfin mon sort
Pour mériter enfin mon sort
Sois mon crève-cœur
Vas-y brise mes envies
Sois mon crève-cœur
Anéantis ma vie
Fait mon bonheur
Que je puisse enfin partir
Sans avoir à me souvenir
De leurs plus beaux éclats de rire
Sois mon crève-cœur
Vas-y brise mes envies
Sois mon crève-cœur
Anéantis ma vie
Fait mon bonheur
Que je puisse enfin partir
Sans avoir à me souvenir
De leurs plus beaux éclats de rire
D'un orgueil mal placé
Au trophée des écueils
Que personne ne soit en deuil
Ni devant mon cercueil
Autant de boîtes à la terre
Rongées par les vers
Dans une bouteille, je préfère
Être jeté en mer
Être jeté en mer
Sois mon crève-cœur
Ne mâche pas tes mots
Sois mon crève-cœur
Donne-moi des coups de couteaux
Sois mon malheur
Fais-moi tomber de haut
Que je ne puisse pas me relever
Ni même espérer
Sois mon crève-cœur
Vas-y brise mes envies
Sois mon crève-cœur
Anéantis ma vie
Fait mon bonheur
Que je puisse enfin partir
Sans avoir à me souvenir
De leurs plus beaux éclats de rire
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5. |
M et la haine
04:41
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Des verbes usés jusqu'à la corde
Qui n'ont pas de sens poétique
De viles tentatives de discorde
Au goût amer rejetant l'éthique
Derrière tout cela, mais qui sont-ils
Mise en abîme du pire
Inquiétants messages de rage
Qui s'écoulent comme autant de pages
La corde au goût amer du pire
La discorde qui s'écoule comme autant de rage
Ces messages de haine
Ça ne pose aucun problème
On réceptionne quand bien même
Toutes ces proses presque inhumaines
Toutes inutiles, sans aucun but
Ne justifiant aucune lutte
La préférence d'attendre qu'elles chutent
Pour rester fidèle à moi-même
Moi-même contre la haine
Moi-même contre la haine
Je me lève comme un emblème
Contre la haine
Instinct primaire
Haine, haine, haine
Dédicaces décadentes et déchirantes
Aux odeurs de dérives
D'une réponse à un autre coup dans le ventre
Escalade au bord du vide
Fermons les écoutilles, aucune attente
Prenons le large de ces vaisseaux
Virage qui vrille nous laissant tous un choix
D'écouter et de suivre notre voie
Ces messages de haine
Ça ne pose aucun problème
On réceptionne quand bien même
Toutes ces proses presque inhumaines
Toutes inutiles, sans aucun but
Ne justifiant aucune lutte
La préférence d'attendre qu'elles chutent
Pour rester fidèle à moi-même
Moi-même contre la haine
Moi-même contre la haine
Je me lève comme un emblème
Contre la haine
Aime aime aime
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6. |
La différence retrouvée
05:44
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Toi qui n'es pas comme moi
Lui qui n'est pas comme toi
Elle qui n'est pas comme lui
Sommes-nous comme vous
Sont-ils tous devenus fous
D'accepter de se mettre à genoux
De se ressembler trait pour trait
La différence en retrait
Un beau monde aseptisé
Qui se savoure sans chercher
À vouloir une autre chance
On se rassemble dans l'indifférence
Toi qui ne veux pas de moi
Lui qui ne veut pas de toi
Elle qui ne veut pas de lui
Ceux qui veulent tout gratuit
Celles qui n'ont pas dit oui
Nous sommes comme vous
Sommes-nous tous en bout de course
L'horloge de nos vies qui nous pousse
À simplifier nos existences
Et masquer nos différences
Des échanges bien plus simples
En surface d'un labyrinthe
Car tout celà n'est qu'une façade
La vie n'en devient que plus fade
Vous, nous, elle, lui, c'est fou
Pour eux tant pis, c'est flou
Vivre libre et c'est tout
Un pari fou
C'est juste le dernier refrain
Qui annonce la toute fin
De ce monde imaginaire
Qui n'a rien pour nous plaire
Espérons que le réel
Dévoilera une histoire plus belle
Que nous serons fiers de raconter
Sur la différence retrouvée
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7. |
Le problème silencieux
05:29
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Le silence est d'or
Côtoyant mes semblables
Qui vivent dehors
Et n'ont pas d'égal
Car en eux, un trésor
Que ceux qui disent le contraire
Veuillez sortir prendre l'air
Surtout attendez l'hiver
Vous n'en reviendrez que plus fier
D'avoir compris leur galère
D'avoir compris leur galère
D'avoir compris leur galère
D'avoir compris leur galère
La patience est morte
Et le cœur s'emballe
À chaque porte
Qui claque, c'est minable
Car pour eux, c'est de leur faute
Que ceux qui disent le contraire
Veuillez sortir prendre l'air
Surtout attendez l'hiver
Vous n'en reviendrez que plus fier
D'avoir compris leur galère
D'avoir compris leur galère
D'avoir compris leur galère
D'avoir compris leur galère
Vigilance macabre
Pour ces disparitions
Sous les radars
Dont personne ne parle
Planquez vos cadavres
Que ceux qui disent le contraire
Veuillez sortir prendre l'air
Surtout attendez l'hiver
Vous n'en reviendrez que plus fier
D'avoir pris la mesure du problème
D'avoir pris la mesure du problème
D'avoir pris la mesure du problème
D'avoir pris la mesure du problème
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8. |
Comme des fantômes
02:54
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Comme des fantômes
Des milliers d'enfants reflètent dans tes yeux
Un peu de baume
Pour oublier qu'il n'y a aucun dieu
Malgré ce psaume
Gageons que ce monde n'ira pas mieux
Non…
Et je fulmine / car la famine / qui culmine
Font de bien tristes rimes
Ça patine / ça rechigne / soyons dignes
Envoyons-leur un signe
Plus jamais ça / comment ça ? / pourquoi pas ?
Puisque tu restes planté-là
Assis-là
Comme des fantômes
Nos aïeux attendent pour les cieux
Chantons cette ode
Au temps qui passe sans nous, pour eux
Si je minaude
C'est parce qu'un jour nous serons vieux
Tous vieux…
Et je devine / la routine / assassine
Telle une peinture vide
Ils s'égratignent / en une ligne / et se ruinent
Pour une descendance avide
Regarde là / Puis par-là / T'en va pas
La misère est toujours là
Plantée là
Comme des fantômes
Nous avançons tous en solitaire
Sur nos smartphones
Rien n'égale la beauté de notre Terre
Mais chacun sa pomme
Nous mourrons seuls en une brise d'air
Solitaire…
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9. |
Un papillon sur ta tombe
04:35
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Cristalliser mon manque de toi
Ne pas subir cette envie que tu sois là
Tenter de rallumer ta lumière
Désespérer que tu finisses en poussière
Ainsi se déchainent les éléments
Emportant tout à chaque instant
Ainsi soit-il dans nos prières
Aucun écho ne sort de la pierre
Même si rien ne reste de ton cœur
Je sens l'un de tes gestes qui m'effleure
De là où tu es, tu nous surplombes
Tel un papillon sur ta tombe
Mort pour ce monde
Que l'on m'explique seulement les raisons
Qui t'ont poussé à rejoindre les bas-fonds
Que l'on me donne l'accès à ta prison
Pour que j'exécute mon plan d'évasion
Ainsi se déchainent les éléments
Emportant tout à chaque instant
Ainsi soit-il dans nos prières
Aucun écho ne sort de la pierre
Même si rien ne reste de ton cœur
Je sens l'un de tes gestes qui m'effleure
De là où tu es, tu nous surplombes
Tel un papillon sur ta tombe
Mort pour ce monde
Mort pour ce monde
Sur ta tombe
Un papillon
Ainsi se déchainent les éléments
Emportant tout à chaque instant
Ainsi soit-il dans nos prières
Aucun écho ne sort de la pierre
Même si rien ne reste de ton cœur
Je sens l'un de tes gestes qui m'effleure
De là où tu es, tu nous surplombes
Tel un papillon sur ta tombe
Mort pour ce monde
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HERNEST France
HERNEST, groupe de rock français, composé de 4 musiciens voulant claquer la porte aux stéréotypes, pour revenir à l’essentiel.
Tout donner sans jamais se donner de limite précise dans la création, sera désormais leur maître-mot.
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